en hommage à Chaulet
on a eu à travailler avec lui pendant un court moment, suffisamment pour lui poser une ou deux questions qui se voulaient impitoyablement gênantes, mais le plus important dans tout ça, c'est se rappeler que l'on était face à une conscience froide et implacable que l'indépendance est le seul chant que l'on devait entonner dans les circonstances de l'époque et ce malgré la liquidation de Abane, malgré l'irréfutable confiscation des acquis de la révolution, malgré...
mais la chose qui importe, comme une litanie, oui, ce sont les dizaines de photos découvertes de lui, en secrétaire de rédaction officieux d'El Moudjahid, on le voit concentré et consciencieux de l'article à écrire, du papier à réparer, du contre feu à organiser, du démenti à parfaire, il mouille la chemise dans la fournaise d'un sous sol d'une rédaction improvisée dans ce Tunis de la fin des années cinquante.
en cadeau, une photo![]() |
de gauche à droite, Boumendjel, Moussaoui, Malek et Pierre Chaulet, le monsieur debout nous est hélas inconnu. |
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