samedi 4 avril 2015

Trois haïkus et une observation


  • Le massacre quel qu'il soit relève du sarcasme.

  • La fente enneigée ( ou pas) est un mystère insondable.

  • Faire place nette.


Les relativistes immoraux que l'on a tendance à croiser dans des soirées où l'hôte qui tente, malgré tout, dans un élan de générosité et d'œcuménisme qui demande beaucoup de courage et de contenance de reconstituer la communauté perdue ; ces soirées, dont auxquelles on répugne à s'agglutiner  dans la promiscuité d'un salon transformé en dancing avec ceux qui se sont évertué à taire leur malaise à la vue de la face tuméfiée de Mouammar occupant la une du journal à Mélanie en se prononçant après coup qu'il fallait ravaler les résidus de dignité qui " nous " restaient et aller de l'avant en préférant la prochaine fois  faire l'impasse sur l'achat du journal satirique du week-end où s'entremêlent infos bouffonnes et bruits de bottines des journaliers à la plume néo con en humant l'air putride d'un bouchaoui ou bien les émanations des lentisques ensemencés par sa majesté des mouches camus toujours présent parmi les ruines du jardin angelvy dont l'accès est payant à hauteur de cent dinars depuis peu, c'est à dire, depuis que la rouquine Khalida s'est demandée s'il ne fallait pas relever la qualité des regardeurs de la chose culturelle en augmentant, justement, le coût permettant l'accès aux lieux légitimant, de ce fait, le caractère possiblement culturel et cérébral d'un repos dominical un vendredi.

L’hôte ( qu'il en soit remercié )


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