samedi 29 mars 2014

Artistes locaux



L'artiste local est avant tout un meuble.




Cela fait longtemps,
Comme le temps passe,
On me l’a demandé … de la fermer
De ne plus avoir à m’en faire
Car je n’avais rien dans l’ventre
Car je n’avais rien à dire ?
Ils écrivent des bullshits
Ils attisent la curiosité des journalistes de la culture,
De liberté et d’el watan,
Ils donnent des interviews
Ils participent à la vie culturelle locale,
Ils mendient une place au soleil local,
Aussi bouteflika leur rit à la gueule,
Lui, a tout compris,
Lui a vu fidel et le che
Papoté avec kissinger et andropov
Filé du fric à carlos et consorts
Mangé du halouf avec nikita et mouammar
Mais, eux ? Ils résistent bien sur
Ils sont là, les derniers remparts
Avant l’affaissement de la civilisation
Avant le renversement final
Ouéééé , qu’on leur file des médailles
Qu’on les ensevelisse avec !
Qu’on les étouffe avec !
Et qu’ils aient le droit à de sonnantes funérailles
Avec pleurs publics admis aux journaux de vingt heures
Et aussi au journal de la culture de la trois tous les matins
A neuf heures pétantes
Puisqu’ils font partie du cadre local
Siassi leur tressera une couronne de fleur lacrymale
Bye bye les artistes locaux , merci d’être passés

P.S : ai trouvé ces mots dans un backup, merci à lui. 


mercredi 19 mars 2014

Les couleurs de l'enfance

Je vous propose de juger la photo qui vous sera proposée en version couleur et noir et blanc avec, à chaque fois, un titre différent. Employez vous, chers aficionados du blog à nous faire part de la version que vous préférez dans les commentaires, en vous remerciant.

L'enfant à la canette


Enfance Abandonnée


mardi 18 mars 2014

samedi 1 mars 2014

échange de regards

Un ami personnel du brahmapoutre, Youcef Krache photographe pugnace à l’œil fortement aiguisé nous a conviés - des copains et moi-même - à une balade nocturne dans les recoins de la cité dite Confort de Diar-el-Mahçoul sur les hauteurs d'Alger,
Dotés d'un courage et d'un sang froid exemplaires, nous sommes allés à la rencontre de ceux qui animent les couloirs, mobilier urbain et autres cages d'escalier du quartier, des oulad l'houma, Youcef, dans une optique d'échange avec les autochtones  leur montre ses travaux, des photos prises de leur quartier chéri.

Voici donc trois photos prises lors du chaleureux échange avec les habitants; prises dans un certain ordre, elles évoquent trois états d'esprit assez différents, d'abord, l'échange avec sourires confraternels ensuite, c'est le regard scrutateur qui interroge sur le pourquoi du comment du mitraillage photographique et enfin, un début de malaise, premiers signes de réprobation, observez le regard caméra du gars, ils en disent long.