mercredi 8 juin 2016

Le pet nauséabond d'un prix nobel de la paix

Elie Wiesel, une star


Circonstances : je devais rendre un bouquin sous 48 heures au risque de voir débouler de la vieille connaissance rance, par conséquent, j'ai consenti l'effort de vous montrer un  de ces extraits exemplaires qu'on isole tant la lecture du passage incriminé est à même de faire le portrait complet d'une figure tutélaire de l'ordre moral occidental et ainsi de dégager des limbes les traits de la plus parfaite des ordures, et dans la série des droitdelhommistes qui nous rendrait fort sympathique le troisième Reich des fois que ça passe sur Arte tous les mercredis que fait l'histoire des hommes,,, on appelle à la barre, le prophéte commémoratif Elie Wiesel..

le livre : une enquête très fouillée sur les préparatifs de la menée impérialiste américaine en Irak au printemps 2003 rédigée par la légende de la presse écrite étasunienne , bobbe Woodward, celui qui a fait tomber avec son compère Bernstein le président nixonne fi 1974, oui c'est bien lui, tout droit sorti de la cinquième saison de The Wire ce journaliste intrépide va chercher à être le plus précis possible en vue de raconter les zones obscures entourant les préparatifs de la hideuse campagne d'agression d'un pays déjà à genoux , l’Irak de 2003
dans l'extrait incriminé, l'homme de paix statufié de son vivant par  le prix Nobel de la paix , Elie Wiesel autrefois rescapé d'un camp de destruction de juifs d’Europe comme pour para phraser un célèbre historien des camps , a soufflé à l'oreille de dabliou ces mots d'une grande douceur dans cet extrait du livre de Woodward :

" L'Irak est un état terroriste, expliqua Wiesel, une intervention militaire était un devoir moral, Si l'occident était intervenu en 1938 en Europe, on aurait pu éviter la deuxième guerre mondiale et l'Holocauste. " C'est une question de conscience. Au nom de la morale, comment pourrions-nous ne pas intervenir ? Je reconnais là votre grande sagesse " acquiesça le président américain."

plus loin, un autre extrait ou il explique le fond puant de sa pensée belliciste

" face à des risques aussi graves, il était impossible de rester neutre, assura Wiesel. L'indécision ne faisait qu'encourager et favoriser la voie du mal et l'agresseur, et non pas les victimes.  je suis résolument opposé au silence."

et je ne me prive pas de vous livrer un dernier extrait bien croustillant qui rend compte de la marque indélébile laissée par ce businessman de la mémoire et véritable " saint homme déclaré meilleur représentant victimaire du 20e siècle " sur ce crétin terrifiant qu'était dabliou

" Dans les jours qui suivirent, Bush ne cessa de répéter les remarques de Wiesel. Longtemps après; il évoquait encore cette rencontre : " Ce fut un moment très fort pour moi, car il m'a conforté dans mes convictions. Je me disais que si c'était là ce que ressentait Elie Wiesel, qui est bien placé pour connaitre les souffrances et le calvaire que peut causer une tyrannie, d'autres éprouvaient sans doute aussi ce sentiment. Je n'étais donc pas le seul."

Woodward ( Bob), Plan d'attaque, Folio documents, Paris 2004. Extraits pp. 474-475.

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