lundi 15 octobre 2012

la copie avant l'original

en voilà une de reprise


C'est ce qui se passe quand on est teenager, la plupart des chansons écoutées à cet âge s'en trouvent être des reprises, oui, les majors savaient faire, l'air du temps et les études de marché aidant et paf ! on commande à Ali Campbell et à sa bande de mielleux une reprise du King.
Merveilleuse chanson pour porter la bande son de Sliver, un thriller nineties hot surfant sur le succès de Basic Instincts mais dont on dit qu'il s'agit d'une croûte indigeste. Moi, je l'ai mal vu, concédons au film  le souvenir de Campbell déboulant avec ses gais musiciens dans le hall qui annonçaient un reggae joyeux, malicieux et magistralement entraînant,
putain d'époque tout de même , les dernières années de l'age d'or phonographique ont apporté des pépites markettées mais des pépites tout de même !
je dis ça parce qu'on avait entre 12 et 15 ans dans ces eaux là, la fin d'une époque ( le fameux bloc de l'est, les non alignés, les pénuries de beurre, huile et stylos bleus, cette espèce de fin de l'histoire, les feuilletons égyptiens de l'Unique, les prêches-leçons de Ghazali à la télé tous les lundis et vendredis etc. ) et le début d'une autre ( chute du mur et tout ce que ça implique, changements politiques, parabole sur le toit etc.)  ( coïncidant avec le dernier sursaut phonographique, tous les dinosaures avaient fait sortir des petits joyaux, des exemples :  U2 sortait ses meilleures galettes sous la direction d'un Brian Eno intéressant;  On Every Street du fameux groupe préféré des jeunes Blidéens : Dire Straits ( qu'on prononce dayeure srétsse et que chaque jeune guitariste originaire de Blida qui se respecte se devait de connaitre par coeur les accords de Sultans of Swing, j'ai le souvenir de l'un d'eux, au coeur des nineties, affalé dans l'immense gazon du CET de Tipaza avec en arrière fond, un étalon paissant étalant sa zigounette superbe dans la lueur du soleil finissant, journée; les yeux ébahis de familles quelque peu gênées par le spectacle de dame nature) les albums de REM, le dernier album tubesque de Genesis, le rock classique qui se revigore avec des  gars comme Clapton qui cartonne en acoustique et bien sur Nirvana, tout ça en ce début nineties...
on y reviendra 

 (I can't) help falling in love with you de UB40



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